mai 2025

Jeu motricité fine et globale : le classement des verbes

Ce jeu vous invite à classer différents verbes selon qu’ils décrivent des actions relevant de la motricité fine ou de la motricité globale. Un excellent moyen de tester vos connaissances sur les différentes formes de motricité !

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7 citations sur la motricité fine

La motricité fine, désigne l’ensemble des mouvements précis et localisés que nous faisons. Elle fait appel au contrôle des petits muscles. De fait, elle correspond aux activités motrices engageant une région corporelle donnée, sans que le reste du corps soit directement impliqué. A l’inverse de la motricité globale. La motricité fine « concerne les activités manipulatoires sollicitant l’intervention et le contrôle de petits muscles et nécessitant de la précision ou de la dextérité. » Robert Rigal  crédit photo : Gladys Debieux “Quand on entend parler de motricité fine, on a vite tendance à penser « enfants installés autour d’une table » voire même « découpage et activités graphiques ». Seulement, dans le milieu de la petite enfance, avant d’en arriver là, il va falloir être patient et passer par différentes étapes.” Emmanuelle Langlois “Il s’agit de mouvements fins, minutieux, précis qui dépendant du contrôle des petits muscles en lien avec différents sens, dont surtout la vue, afin de guider le geste (coordination oculo-manuelle) dans certains cas. Le toucher peut également donner des indications.” Sophie Donadey-Dupas crédit photo : Laure Cartel « Généralement, la motricité fine est assimilée à la motricité manuelle et digitale, faisant référence à la capacité de manipulation de petits objets, en utilisant la main et les doigts. Mais la motricité fine concerne également la motriicté oculaire (contrôle des muscles des yeux), la motricité oculo-manuelle (coordination entre l’oeil et la main) ainsi que la motricité faciale (contrôle des muscles du visage). » D’Ignazio – Martin « Les repères d’âges des acquisitions progressives de la motricité fine suivent les lois de la maturation neurologique du tonus. » D’Ignazio – Martin “La motricité manuelle est la fonction qui permet l’action fine et différenciée d’une seule main ou des deux mains pour réaliser une action complexe avec ou sans contrôle visuel.” Frédérique Wauters-Krings « N’oublions pas que la motricité dite fine est la résultante de toute la posture : on mange, on écrit et on se concentre sur une tâche manuelle à effectuer devant soi avec ses mains parce que la posture entière du corps soutient cette action fine. » Lucie Meunier Gladys Debieux Pour poursuivre sur le sujet : C’est quoi la motricité fine ? Jeu motricité fine et globale : le classement des verbes Sources Développement moteur de l’enfant : la motricité fine – Robert Rigal – p.46 La motricité fine en 4 points clés – Emmanuelle Langlois – Les pros de la petite enfance 100 idées pour le bien-être des enfants à l’école – Apprentissage, mouvement et pédagogies alternatives – Sophie Donadey-Dupas – éditions Tom Pousse – p. 45  100 idées pour développer la psychomotricité des enfants – Des difficultés psychomotricites peuvent être à l’origine de problèmes scolaires – Aurélien D’Ignazio – Juliette Martin – éditions Tom Pousse – p.90  100 idées pour développer la psychomotricité des enfants – Des difficultés psychomotricites peuvent être à l’origine de problèmes scolaires – Aurélien D’Ignazio – Juliette Martin – éditions Tom Pousse – p.90  Psychomotricité à l’école maternelle – Les situations motrices au service du développement de l’enfant – Frédérique Wauters-Krings – éditions de Boeck – p.75 Le bébé en mouvement – Lucie Meunier – éditions Dunod – p.90 Développement moteur de l’enfant : la motricité fine – Robert Rigal – p.46 La motricité fine en 4 points clés – Emmanuelle Langlois – Les pros de la petite enfance 100 idées pour le bien-être des enfants à l’école – Apprentissage, mouvement et pédagogies alternatives – Sophie Donadey-Dupas – éditions Tom Pousse – p. 45  100 idées pour développer la psychomotricité des enfants – Des difficultés psychomotricites peuvent être à l’origine de problèmes scolaires – Aurélien D’Ignazio – Juliette Martin – éditions Tom Pousse – p.90  100 idées pour développer la psychomotricité des enfants – Des difficultés psychomotricites peuvent être à l’origine de problèmes scolaires – Aurélien D’Ignazio – Juliette Martin – éditions Tom Pousse – p.90  Psychomotricité à l’école maternelle – Les situations motrices au service du développement de l’enfant – Frédérique Wauters-Krings – éditions de Boeck – p.75 Le bébé en mouvement – Lucie Meunier – éditions Dunod – p.90

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C’est quoi la motricité fine ?

Trop souvent limitée à la motricité des mains et des doigts, la motricité fine mérite d’être mieux comprise et distinguée de la motricité globale. Et comme le développement des compétences en motricité fine repose en grande partie sur l’acquisition des aptitudes en motricité globale, c’est important de faire le point.   Rappel définition motricité globale Commençons d’abord par rappeler que la motricité est l’ensemble des fonctions qui assurent le mouvement. Elle comprend deux composantes : la motricité globale et la motricité fine. La motricité globale correspond à l’ensemble des mouvements qui mobilisent les grands groupes musculaires du corps. Elle englobe toutes les actions qui nécessitent de bouger largement : marcher, courir, sauter, ou encore lancer un ballon et/ou s’équilibrer. Définition de la motricité fine Quant à la motricité fine, elle désigne les mouvements précis, localisés et faisant appel au contrôle des petits muscles. Il s’agit de l’ensemble des activités motrices engageant une région corporelle donnée, sans que le reste du corps soit directement impliqué. Même si nos mains sont particulièrement agiles et souvent citées en exemple ✋, la motricité fine ne se limite pas à elles ! Nous pouvons également réaliser des mouvements fins et précis avec d’autres parties du corps : siffler 🎶, souffler, claquer la langue 👅, bouger les yeux 👀, ou encore remuer un orteil 🦶, tout cela sans bouger le reste de notre corps. La motricité fine, c’est donc bien plus que la simple dextérité des mains : elle concerne tous ces petits gestes qui demandent finesse et précision. Les différentes composantes de la motricité fine Ainsi, nous pouvons distinguer au sein même de la motricité fine, des sous-catégories : motricité faciale : motricité du visage motricité oculaire : motricité des yeux motricité buccale : motricité de la bouche motricité linguale : motricité de la langue motricité manuelle : motricité des mains motricité digitale : motricité des doigts motricité pédestre : motricité des pieds Focus sur la motricité manuelle “La motricité manuelle est la fonction qui permet l’action fine et différenciée d’une seule main ou des deux mains pour réaliser une action complexe avec ou sans contrôle visuel.” p.75 Frédérique Wauters-Krings – Psychomotricité à l’école maternelle Lorsque l’action se fait sans contrôle visuel, on parle de coordination manuelle. À l’inverse, si la vue guide le mouvement, il s’agit de coordination oculo-manuelle. Dans le langage courant, on réduit souvent la motricité manuelle à la simple capacité de saisir un objet, appelée préhension. Pourtant, cette dernière n’en est qu’une composante. La motricité manuelle englobe un ensemble de mouvements et de compétences bien plus larges. Certains de ces mouvements peuvent s’effectuer comme des étapes complémentaires et se dérouler successivement. Les différentes composantes de la motricité manuelle : L’approche et l’orientation : consiste à étendre le bras vers l’objet que l’on souhaite attraper ; tout en orientant correctement la main et préparant son ouverture pour l’attraper. Cette étape mobilise la coordination oeil-main et le suivi visuel. La préhension : c’est l’étape de la saisie de l’objet, c’est à dire la manière dont la main va prendre l’objet. Evidemment il va falloir adapter le type de préhension à la spécificité de l’objet à savoir sa forme, sa taille, son poids, sa texture. Dès l’étape précédente, la main anticipe déjà l’ouverture nécessaire, d’où l’importance des informations visuelles. Le transport : une fois l’objet saisi, cette étape consiste à maintenir l’objet dans la main pendant son déplacement. Les manipulations dans la main : ce sont toutes les actions effectuées dans la main sur l’objet, sans le lâcher. On distingue 5 types de manipulations : Translation doigt-paume : l’objet passe des doigts vers la paume. Translation paume-doigt : le mouvement inverse, de la paume vers les doigts. Shift : les doigts glissent sur l’objet pour le repositionner ou effectuer une action. Rotation simple : faire pivoter un objet sur une surface plane. Rotation complexe : faire tourner complètement un objet. Elle inclut davantge de mouvements des doigts que la précédente et une forte implication du pouce. Les habiletés bimanuelles : ce sont les actions qui engagent la coordination des deux mains. Ces actions peuvent être symétriques, coordonées ou complémentaires. Symétriques : les deux mains effectuent le même mouvement. Coordonnées : une main stabilise pendant que l’autre agit. Complémentaires : chaque main a un rôle spécifique, avec un mouvement différent, leurs actions se complétant pour réaliser une tâche précise. L’utilisation d’un outil : ici, la main ne manipule par directement l’objet mais elle utilise cet objet pour accomplir une tâche. L’objet devient donc outil. Ce qui représente le niveau de complexité le plus élevé. Le relâchement volontaire contrôlé : une fois l’action terminée avec l’objet, il faut le poser. Il s’agit donc de la capacité à ouvrir les doigts (extension) de façon précise, au bon moment et à l’endroit souhaité pour déposer délicatement l’objet. En fait, la motricité manuelle, c’est la capacité à approcher un objet, le saisir, le manipuler avec une ou deux mains pour l’utiliser de façon fonctionnelle, puis le déposer délicatement à l’endroit voulu. Nous pourrons détailler le sujet de la motricité manuelle dans un prochain article. Histoire de coordinations Chaque mouvement précis, qu’il s’agisse d’écrire, de boutonner une chemise ou de manipuler un objet, repose sur une coordination subtile entre la contraction et le relâchement des muscles concernés. Mais ce n’est pas tout : derrière chaque geste minutieux se cache une véritable orchestration entre le cerveau, les muscles et les articulations. Rien n’est laissé au hasard ; chaque action est le fruit d’un dialogue permanent entre nos pensées, nos sensations et nos capacités motrices. En résumé Pour conclure, retenons que : La motricité fine correspond à l’ensemble des mouvements précis et localisés qui ne mobilisent pas tout le corps. Elle ne se résume pas uniquement à la dextérité des mains et des doigts. En effet, d’autres parties du corps peuvent aussi réaliser des gestes fins et précis . Enfin, le développement de la motricité fine dépend en grande partie de celui de la motricité globale.   Et vous, saviez-vous que la motricité fine ne se limite pas aux mains ?  Sources Psychomotricité à

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